Mis en place le 1er mars 2022, le contrat d’engagement jeune (CEJ) propose aux jeunes éloignés de l’emploi un accompagnement intensif en vue de leur insertion durable dans l’emploi.

Pour faciliter l’accès à ce nouvel accompagnement aux jeunes très en rupture, susceptibles d’en être exclus ou de rester en marge de l’offre existante en raison des difficultés multiples auxquelles ils sont confrontés, des appels à projets régionaux, dédiés à ces jeunes, ont été lancés.

À qui s’adresse le volet « jeunes en rupture » du contrat d’engagement jeune

Le volet « jeunes en rupture » du contrat d’engagement jeune s’adresse aux jeunes sans revenu et éloignés du service public de l’emploi, et qui cumulent certaines difficultés :
 

  • Absence de logement stable ;
  • Public spécifique (sortant de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), public suivi ou anciennement suivi par la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), sortant de prison, Mineurs non accompagnés (MNA) ou bénéficiaire d’une protection internationale (BPI), …) ;
  • Niveau de qualification, pour cibler les efforts vers les publics décrocheurs (niveaux 1 à 4, situation d’illettrisme/illectronisme, non ou faible maîtrise de la langue, …) ;
  • Problématiques de santé physique et mentale. Une attention particulière est à porter sur un usage problématique aux écrans.

Les principaux objectifs 

  • Une démarche d’aller-vers pour repérer les jeunes en rupture ;
  • Une démarche de remobilisation et d’accompagnement vers la mission locale, en vue de l’ouverture du CEJ ;
  • Un co-accompagnement dans le cadre du CEJ construit avec la mission locale, en proposant au jeune des actions adaptées à sa situation et relevant de sa prise en charge globale (logement, santé, mobilité…), dans le but de sécuriser son accompagnement vers l’emploi durable ;
  • Le cas échéant, la possibilité d’un suivi du jeune après sa sortie du CEJ afin de sécuriser son parcours d’insertion professionnelle.